L’actuel Premier ministre alors qu’il était simplement le ministre de l’administration territoriale sous Choguel avait annoncé un léger report des élections.
Lorsqu’il devient premier ministre, la nomination à ses côtés d’un ministre délégué en charge des questions électorales avait ramené au goût du jour la tenue très prochaine des élections. La relecture de la charte des partis politiques avait fini par convaincre les plus sceptiques que les élections n’étaient plus qu’une question de temps.
Malgré la suspension des activités des partis politiques et ensuite la dissolution de ces partis, les plus optimistes disaient qu’il s’agissait de « casser pour mieux reconstruire » avec cette fois-ci des nouvelles règles de jeux pour doter le pays de partis représentatifs en lieu et place des clubs d’amis abusivement appelés partis politiques.
Mais depuis ce mercredi 11 juin, ces derniers sont sans voix car sans arguments. Au sortir du conseils des ministres, il a été décidé de réviser la charte de la transition « en accordant au chef de l’État, un mandat de 5 ans renouvelable à partir de 2025, à l’instar de la confédération de l’AES ».
Cette décision s’explique selon les autorités par la « nécessité de poursuivre la transition pour parvenir à la pacification totale » des pays de l’AES.
Mohamed DAGNOKO