Dans le cadre des activités de la journée internationale des droits des enfants, Avocat sans frontière Canada et ses partenaires ont organisé une conférence de presse en vue d’interpeller les autorités sur l’esclavage par ascendance et sensibiliser les populations pour l’abandon de cette pratique.
Majoritairement pratiqué dans les régions de Tombouctou, Gao, Mopti et Kayes, l’esclavage par ascendance selon avocat san frontière Canada a connu une résurgence ces dernières années à cause de la situation sécuritaire et de l’affaiblissement de l’État.
“Aujourd’hui au Mali, on compte 800 mille maliens et maliennes considérés nés comme esclaves. 200 mille vivaient encore sous le contrôle de leurs maîtres” dit Danouchka Assoumou, coordinatrice juridique de Avocat sans frontières Canada.
Si à ce jour Avocat san frontières Canada dit avoir recensé une trentaine d’enfants enlevés dans ces régions et qui feront probablement l’objet de traite, l’association TEMEDT qui combat cette pratique ne reste pas les bras croisés.
“Notre actions s’articule autour de trois axes complémentaires. Il y a l’éducation aux droits humains pour sensibiliser les populations y compris dans les zones rurales aux principes d’égalité, de dignité et de justice, l’assistance juridique et judiciaire pour accompagner les victimes dans la revendication de leurs droits” a fait savoir Ibrahim Ag Idbaltanat, président de TEMEDT.
L’ONG Wildaf œuvre également aux côtés des autres acteurs pour dénoncer cette pratique et assister juridiquement les victimes de ce phénomène grave et souvent méconnu.
Il s’agit à travers cette activité d’interpeller les autorités sur leurs obligations d’agir de manière urgente et à sensibiliser l’opinion publique sur l’esclavage par ascendance.
Aly Cissé