Ce Liverpool-Real, affiche rêvée sur le toit de l’Europe, restera comme l’un des matchs les plus ternes de Kylian Mbappé. Le prodige français a livré une prestation quelconque, loin de ses standards.
Pourtant, Mbappé n’est pas qu’un joueur, j’ai toujours admiré l’homme, ensuite le footballeur. Par moment, je le vois presque comme un petit frère éloigné. Mais en foot même les étoiles doivent se rappeler une vérité universelle : le football, ce jeu orgueilleux, n’aime pas la facilité.
À chaque fois qu’un joueur mise uniquement sur son talent pour enflammer les foules, le ballon rond se venge. Il exige plus : du cœur, de l’effort, du respect. Cette leçon, Mbappé en paie de façon flagrante le prix ces derniers temps, traversant une période de doutes et de désillusions.
Mais au Bernabéu, on ne pardonne pas longtemps les faux pas, et la presse madrilène ne va pas tarder à désigner son coupable idéal : Mbappé.
Mor Talla