Ségou’Art Festival sur le Niger c’est aussi l’occasion de d’admirer les œuvres des grands peintres comme Abdoulaye Konaté et Cheick Diallo et plusieurs autres venus d’autres pays.
Sur les murs tapissés des œuvres des plus grands, un public admiratif se relaie. Admirer, s’enthousiasmer et prendre des photos pour l’éternité devant des œuvres qui tirent leur essence des cultures et traditions anciennes pour se projeter dans l’infini de l’imaginaire.
« Si nos derniers aïeux pratiquaient certains cultes je ne vois pas pourquoi on voulait fouler ça du pied. Cela fait partie intégrante de notre être, de notre ADN. En jouer ou en titiller, en tout cas, ça nous appartient de le révéler. Et le trône dans ce contexte a besoin de protection. Protection de gris-gris, de gens qui l’entourent ainsi de suite » dit Cheick Diallo pour amener le visiteur à pénétrer le sens de son œuvre faite d’une longue chaise et savamment entourée par des fils rouges et des matériau assimilables à des gris-gris.
Devant ses magnifiques œuvres en préparation pour la galerie 38 du Maroc qui va ouvrir bientôt à Monaco, Abdoulaye Konaté salue l’apport du Maroc dans le rayonnement de l’art et de la culture sur le continent.
« Le Maroc est comme une deuxième patrie pour moi. j’ai beaucoup travaillé avec la galerie marocaine et j’ai beaucoup d’admirateurs et de collectionneurs qui ont des œuvres que j’ai réalisées. En tout cas je profite pour remercier le peuple marocain et le Roi pour tout ce qu’ils font pour la culture » dit Abdoulaye Konaté.
Les visiteurs s’émerveillent devant des œuvres inspirées des traditions.
« Cette toile est d’un grand maître qu’on ne connaît pas assez dans le monde. Il s’agit de Ismaël Diabaté. Il fait partie de ceux qui ont conçu le bogolan comme œuvre d’art. Les premiers sont les plus grands » dit enthousiaste le Professeur Ismaël Maïga, enseignant-chercheur et sociologue.
Des racines culturelles aux horizons du monde semble traduire l’essence de ses œuvres majeures.
Mohamed Dagnoko, envoyé spécial à Ségou
