À quelques heures de la fin du dialogue inter-maliens, des maliens lambdas et quelques participants expriment déjà leur souhait d’un Mali sécurisé, en paix et engagé sur la voie des élections.

Sambou Diarra, habitant de Baco djicoroni

« Oui c’est vrai il y a un dialogue mais nous espérons que ce dialogue aboutisse à des choses concrètes pour nous maliens. Il s’agit d’abord de travailler à réduire   la cherté de la vie, améliorer la sécurité pour  ensuite penser à organiser des   élections libres et transparentes ».

 Abdoulaye Napo, déplacé du Nord

« Nous voulons que les paysans puissent travailler en toute quiétude. Je viens du Nord, c’est à cause de l’insécurité que je suis à Bamako. Si demain il y a la sécurité, je vais retourner chez mois ».

Lanceny Balla Keïta, ancien ministre

« C’est vrai qu’il y a beaucoup de thématiques mais le plus important c’est la question sécuritaire. Il faut parvenir à sécuriser le pays avant de songer à aller aux élections, c’est ce que je pense ».

Bafotigui Coulibaly, Maire de Massigui

« Ce dialogue permettra aux maliens de se parler, de s’entendre et ensuite aller vers la sécurité. C’est ce qui à mon avis nous permettra de sortir de cette situation d’insécurité et d’incertitudes qui hantent les maliens ».

Baniantou Mariko, chef de village de Dioïla

« Pour moi, les autorités de la transition doivent rester en place pour continuer le travail qu’ils ont commencé. c’est mon avis ».

 Konaté Ami Sangaré, participante

« Nous ne voulons pas que les recommandations soient rangées dans les tiroirs. Ils faut les mettre en œuvre pour le bien des maliens. Chez nous, nous avons besoin de beaucoup de choses notamment d’Institut de Formation des Maîtres et d’un camp militaire pour contenir les assaut des terroristes dans la zone de Dioïla ».

Propos recueillis par Mohamed DAGNOKO

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