C’est officiel, les pays de l’AES ne font plus partie de la CEDEAO à compter de ce mercredi 29 janvier. Si dans les capitales de ces pays des manifestations ont été organisées pour saluer ce retrait, quel est l’atmosphère à Bamako en cette journée qui marque la fin d’un compagnonnage de 50 ans.
À Bamako, dans les grins, un seul sujet alimente les débats. La sortie des pays de l’AES de la CEDEAO. L’unanimité n’est pas toujours faite. Si pour un premier groupe c’est un soleil nouveau qui se lève avec son d’espoir d’ « indépendance vraie » et de « souveraineté » pour un deuxième groupe c’est le début d’une « aventure » aux lendemains incertains.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Ce 29 janvier, le communiqué de la CEDEAO maintenant l’ensemble des avantages en faveur des populations de ces trois pays plaide en faveur du troisième et dernier groupe pour qui, l’AES et la CEDEAO sont condamnés à vivre ensemble et que les relatons vont se normaliser très vite.
C’est certainement vrai, car Bamako, depuis ce matin, est plongé dans un climat doux et apaisé qui contraste avec la journée très chaude de la veille.