En vue de promouvoir les droits de l’homme, le ministère de la justice au Mali et l’USAID SARIYA BATO ont organisé un « café des droits de l’homme » avec pour thème, l’impact de la corruption sur les droits de l’homme. Objectif, informer et sensibiliser sur les conséquences de la corruption dans le secteur des droits humains.
Universitaires, cadre de l’administration, membres d’associations et étudiants étaient nombreux à prendre part à ce tout premier « café des droits de l’homme » initié par le ministère de la justice et l’USAID à travers son projet Sari Bato qui veut dire respect des lois. Espace d’échanges et de dialogues, plusieurs thématiques ont été abordées.
« L’impact de la corruption sur les droits humains, le droit des femmes, la lutte contre l’esclavage, la traite des personnes, le droit des enfants, le respect des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, la cybercriminalité » sont selon Abdoul Karim Diarra, directeur national des droits de l’homme des sous thèmes au cœur de ce café des droits de l’homme.
La thématique centrale qui était l’impact de la corruption sur les droits de l’homme a donné lieu à de véritables échanges et discussions qui ont permis de situer la grande responsabilité de ce phénomène.
« Le gouvernement américain par le biais du projet Sariiya Bato financé par l’USAID est fortement engagé à soutenir les efforts du ministère de la justice te des droits de l’homme pour bâtir un Mali où les droits fondamentaux de chaque citoyen sont respectés » a dit Oghale Oddo, chef de la mission de l’USAID au Mali pour justifier sont accompagnement dans l’organisation de ce café.
Au plus haut niveau, le ministre de la justice reconnait que la corruption réduit l’accès des populations à la justice car réduisant drastiquement le budget qui doit être alloué à ce secteur clé de toute nation.
Selon Mamoudou Kassogué, les détournements des fonds destinés à la construction d’infrastructures judiciaires, à la formation de ce personnel sont des handicaps qui font qu’aujourd’hui l’accès à la justice n’est pas facile pour certaines populations qui font plus de cent kilomètres pour rejoindre le tribunal le plus proche.
Les causeries débats du café des droits de l’homme visent à améliorer la compréhension des droits humains par la population en abordant des thématiques essentielles.
Mohamed Dagnoko