Après une année de travail, la commission en charge de la rédaction de la charte pour la paix et la réconciliation nationale a remis le résultat de son travail au président de la transition, le Général d’Armée, Assimi Goïta. Cette charte qui remplace l’accord de paix issu du processus d’Alger a pour objectif de réconcilier les maliens.
C’est un document de 16 titres, 39 chapitres et 106 articles qui a été remis au président de la transition par le président de la commission en charge de la rédaction de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
« Les objectifs sont fondamentalement la restauration de la paix, le renforcement de la sécurité, le raffermissement de la cohésion sociale et la consolidation du vivre ensemble à travers la réconciliation nationale » a dit Ousmane Issoufi Maïga, président de la commission de rédaction de ladite charte.
Pour le président de la transition, après l’échec de plusieurs accords notamment celui ficelé à Alger, il était temps que les maliens eux-mêmes pensent à trouver des solutions à leurs problèmes.
« Cette charte, fruit d’un dialogue national inclusif et enraciné dans nos valeurs exprime la souveraineté retrouvée du Mali sur ses choix de paix, de justice et de cohésion sociale » s’est félicité, le président de la transition, le Général d’Armée, Assimi Goïta.
Une charte qui, de par son caractère inclusif suscite beaucoup d’espoirs chez les maliens de tous les horizons.
« C’est un grand espoir pour nous aujourd’hui d’avoir cette charte dans laquelle les maliens ont donné leurs avis. Si on applique son contenu, il y a forte de chance que nous ayons la paix et la réconciliation tant souhaitées » croit Dada Ag Aghaly, le président du conseil régional des jeunes de Kidal.
Même son de cloche chez Mariam Coulibaly, malienne établie en France et membre de la commission de rédaction de la charte pour qui, les maliens ont là un document référence pour trouver des solutions à la crise que traverse le pays.
Pour sa mise en œuvre la charte doit être adoptée par le CNT et promulguée par le président de la transition.
Mohamed Dagnoko