Cette session de Bamako se tient « dans un contexte international marqué par la consolidation de l’activité économique mondiale et la baisse de l’inflation dans la plupart des régions du monde » a dit le président du conseil des ministres, Adama Coulibaly, ministre des finances et du budget de la République de Côte d’Ivoire.
Le repli des cours mondiaux des produits alimentaires et de l’énergie et les effets des relèvements des taux des banques centrales en sont les explications.
S’agissant de la zone UEMOA, il fera savoir dans son discours d’ouverture que « les dernières estimations du PIB trimestriel de l’Union font état d’une accélération de la progression de l’activité économique au troisième trimestre 2024, avec une croissance de 6,0%, en rythme annuel ». Cela fait suite selon lui à une augmentation de 5,3% enregistrée au mois de Septembre dernier.
Si la gestion des finances publiques au terme des neufs premiers mois de cette année s’est soldée par un déficit budgétaire global, la base d’engagements « dons compris » elle est cependant stable par rapport à l’année passée à la même période.
Selon le président du conseil des ministre, les perspectives sont bonnes avec un taux de croissance du PIB de 6,3% en 2025 contre 6,0% en cette année 2024.
Les productions extractives et manufacturières et des activités commerciales et financières seront à la base de ce léger mieux.
Les perspectives financières actualisées 2025-2029 de la BOAD, l’examen du rapport relatif à la situation économique et monétaire de l’UEMOA au 30 Septembre et le cadrage macroéconomique de l’UEMOA pour les années 2024 à 2029, sont entre autres points à l’autre du jours sur la douzaine qui seront au cœur de cette journée de travail.
Mohamed DAGNOKO