Après une journée intense de célébration de l’indépendance du pays, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye s’est prêté aux questions de plusieurs journalistes du service public et du privé.
Au cours de cette interview bilan, Bassirou Diomaye Faye est revenu sur les chantiers, les défis et réalisations de son régime en une année.
Celui qui a connu la prison sous l’ancien régime au même titre que son premier ministre et mentor, Ousmane Sonko a depuis, donné carte blanche à la justice pour ouvrir des enquêtes notamment sur la gestion qui a été faite des deniers publics.
À ce jour, ce sont plusieurs responsables de l’ancien régime qui sont sous mandat de dépôt, certains interdits de sortir du territoire. Une situation qui n’a pas échappé aux journalistes qui ont voulu savoir si ces enquêtes qui ciblent majoritairement des cadres du régime de Macky Sall ne s’apparentent pas à une « chasse aux sorcières ».
Pour Bassirou Diomaye Faye, il s’agit ni plus ni moins que d’une réédition de compte de la part de personnes qui ont eu à gérer les deniers publics. Et selon lui « tous sont présumés innocents » jusqu’à la preuve du contraire.
Écarter des opposants ?
Au moment où en France les décisions de justice contre Sarkozy et Marine Lepen sont diversement appréciées et analysées par certains comme une façon d’écarter des concurrents à la course à la présidentielle, où encore en Côte d’Ivoire, l’absence de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé sur la liste électorale provisoire fait couler beaucoup d’encres, Bassirou Diomaye Faye tient un discours rassurant pour son opposition.
« Sous mon magistère, aucun opposant ne sera empêché de participer à des élections » a-t-il martelé devant les journaliste et les sénégalais. Car selon lui, le peuple a le droit de choisir librement dans une compétition saine ses dirigeants.
Mieux, il a promis de continuer à dialoguer avec l’opposition car dit-il, il croit aux vertus du dialogue en temps de paix.
Mohamed Dagnoko
