À Bamako se tient la deuxième édition des journées économiques du Burkina Faso. Espace de rencontres et d’échanges entre les opérateurs économiques de plusieurs secteurs clés du Burkina et du Mali. Une initiative qui vise à renforcer le partenariat économique entre les pays de l’Alliance des États du Sahel.

Avec pour  thème: « La promotion des secteurs porteurs de l’économie des pays membres de la Confédération AES : enjeux, défis et perspectives. », ces journées qui sont à leur deuxième édition entendent consolider d’avantage le partenariat gagnant-gagnant entre les opérateurs économiques de la confédération.

« Nous allons désormais passer à la biennale. Nous allons les coupler à la semaine régionale de la culture. Les initiatives qui vont naître ici vont permettre de pérenniser les liens surtout économiques. Les opérateurs économiques continuerons à échanger même à distance » a assuré Dembélé Julienne Sanon, Ambassadeur du Burkina au Mali.

Conscients de l’importance de se donner la main pour le développement des industries des trois pays et participer par la même occasion à l’édification d’une AES solide et stable financière, les opérateurs économiques des trois pays sont parties prenantes de cette initiative.

« La conscience économique est au cœur du développement, l’investissement est le levier indispensable de la croissance et de la création de richesses sans lequel rien ne sera possible. Nous vous saluons pour cette initiative et cette conviction très forte que vous nous manifester au quotidien » a dit Sidy Dagnoko à l’endroit de l’ambassadeur du Burkina au Mali au nom des opérateurs économiques des trois pays.

Ce sont plus de 200 acteurs des secteurs des mines, des télécoms, des BTP et plusieurs autres secteurs porteurs qui sont réunis pour fédérer leur énergie et créer beaucoup d’emplois dans un contexte sécuritaire délicat.

« l’accent doit être mis sur la création d’emplois pour nos jeunes dans l’optique d’atténuer les risques de l’immigration irrégulière et de leur recrutement par les groupes armés terroristes et extrémistes violents »  a souhaité, Mossa Ag Attaher, ministre des maliens établis à l’extérieur.

Pendant 3 jours, plusieurs panels seront animés et les acteurs culturels du Burkina et du Mali vont exposer leur savoir-faire.

Mohamed Dagnoko

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