Dans un communiqué publié le 11 Septembre, au moment où les États-Unis se  recueillaient en mémoire des victimes des attentats terroristes du 11 Septembre 2001, que Donal Trump et Kamala Harris mettaient sur pause les hostilités, celles de la Haute Autorités de la Communication malienne contre les médias internationaux battaient son plein. En effet, c’est ce jour qu’elle a rendu public un communiqué indiquant le retrait de TV5 Monde des bouquets des distributeurs au Mali pour une période de 03 Mois.

La HAC dit avoir décelé dans un élément du journal Afrique de TV5 du 26 Août des « violations des textes législatifs et réglementaires sur la régulation des médias ».

Sans précautions d’usages et l’utilisation de « sources concordantes » sans jamais faire mention de la version de la Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée (DIRPA) valent selon la HAC à TV5 d’être suspendue.

Le 23 Août dernier, c’est cette autre chaîne française, LCI, qui goutait à la cravache de la Hac car ayant diffusée une émission au titre « provocateur » : Wagner décimé au Mali : La main de Kiev. Il lui ai aussi reproché d’avoir au cour de l’émission laissé péroré son consultant, le colonel, Michel Goya.

Ce soutien manifeste d’une télévision à un État qui a affirmé soutenir les terroristes vient à la suite des condamnations d’organismes sous-régionaux, de ruptures diplomatiques d’avec Kiev et la saisie du conseil de sécurité de l’ONU pour plancher sur la question.

Si la LCI et TV5  sont suspendues et savent quand reprendre, France 24 et RFI  sont absentes des bouquets depuis plus d’une année et ne savent pas encore quand est ce que les maliens pourront les recevoir comme par le passé.

Si TV5 Monde a été suspendue pour le traitement des événements du 26 Août, la Voix de l’Amérique (VOA) elle, a été averti car la présentatrice selon la Hac a qualifié les forces armées malienne de « junte » et affirmée que les drones qui ont effectué les frappes « seraient » venus du Burkina et « auraient » ciblé une pharmacie.

Si la VOA a voulu avec le conditionnel s’entourer de garanties, la HAC, elle estime qu’il s’agit « d’une volonté délibérer de manipuler ».

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