« Cher ami, laisse tomber, cela ne marchera jamais, car il faut avoir les bras longs pour y arriver ». « Oh ma chérie, toi aussi, tu ne vas pas perdre ton temps à espérer sachant que c’est une cause perdue par avance »… On pourrait citer à la pelle ces avis tranchés et tranchants qui ont fini par faire de nous d’éternels pessimistes. Des pensées négatives aux scénarios dramatiques, on navigue dans un fleuve d’expériences négatives, sans se rendre compte qu’on est tombé dans le biais de négativité.
En langage simple, le biais de négativité n’est rien d’autre qu’une distorsion de la pensée. Notre cerveau donne plus de poids et d’importance aux éléments négatifs et n’est ni neutre, ni objectif dans le traitement des informations reçues. Naturellement, ce négativisme à des impacts sur notre santé mentale, nos relations interpersonnelles, notre vision du monde et surtout sur l’estime de soi.
En vous répétant que vous n’êtes pas à la hauteur de telle ou telle chose, vous finissez par vous en persuader et vous sentir incapable. Si le doute est normal dans la vie, il ne doit pas constituer un frein à l’épanouissement. Bien au contraire, le doute doit être une sorte d’essence qui nous stimule et nous incite à aller au-delà de nos capacités.
Lao-Tzu n’avait pas tort quand il affirmait que : « celui qui croit en lui-même n’a pas besoin de convaincre les autres. Celui qui est heureux avec lui-même n’a pas besoin de l’approbation des autres. Celui qui s’accepte lui-même, le monde entier l’acceptera ». Mettons donc le doute dans le doute, et soyons d’éternels optimistes afin de donner tort à la fatalité.