Les autorités de la transition n’ont pas perdu de temps pour prendre des décisions fortes aux lendemains de l’attaque terroriste de l’école de la gendarmerie.
Elles ont dans un premier temps interdit les regroupements pour célébrer la deuxième partie de la fête du Maouloud qui devait se tenir le dimanche prochain avant d’annoncer hier soir la fermeture de 7 marchés à bétail à Bamako.
Impossible d’imaginer que ces décisions qui auront certainement des conséquences n’aient pas été prises suite à des informations recueillies lors des interrogatoires des terroristes arrêtés.
Un grand pas vers l’éradication de cellules dormantes que l’on a toujours soupçonné avant de se rendre à l’évidence ce 17 Septembre.
S’il était assez difficile d’engager une véritable traque contre elles, contexte de guerre asymétrique oblige, cette attaque terroriste vient délier les mains de nos forces Armées qui peuvent désormais traquer sans relâche les auteurs et les complices des terroristes tapis dans la capitale et au delà.
À entendre le chef d’état major des Armées, c’est sûr que les forces armées vont éviter de faire l’amalgame. Un amalgame qui peut être source d’autres problèmes. Mieux que quiconque, les Fama le savent.
À bout de souffle et traquer de toutes part depuis plus de deux ans, les terroristes dans leur désir d’exister à travers des attaques sporadiques viennent certainement de donner le coup de pied de trop.
Mohamed Dagnoko