Du 25 Novembre au 10 Décembre dernier, plusieurs organisations maliennes ont célébré les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Après son implication active dans cette campagne à travers de nombreuses activités, l’organisation La Femme en moi vient d’organiser un déjeuner avec pour objectif de faire le point des actions menées et se projeter pour les futures échéances en faveur des droits des femmes et des filles.
C’est dans un cadre convivial que sont retrouvées les membres de l’organisation la femme en moi pour faire le point des actions menées durant ces 16 jours d’activisme et évaluer leurs impacts.
« Au cours des 16 jours d’activisme, nous avons fait une campagne en ligne, nous avons fait des vidéos où nous avons recueilli des témoignages de femmes, de filles survivantes de violences sexuelles et nous avons mené la campagne sur nos plateformes digitales, les réseaux sociaux, Facebook, instagram et autres » a dit Hawa dite Mah Camara, présidente de la Femme en Moi.
Cette rencontre dénommée « goûter féministe » qui est une activité mensuelle de l’organisation vise aussi à attirer l’attention des acteurs que le combat pour les droits des femmes et des filles ne saurait se limiter à 16 jours dans l’année.
« C’est vrai que les 16 jours d’activisme ont pris fin mais nous au niveau de la Femme en Moi on se dit que le combat pour l’égalité des genres et des sexes est un combat de tous les jours » a justifié la présidente de l’organisation.
Activistes, journalistes, blogueuses, entrepreneuses, communicantes, à côté de ces casquettes se sont surtout des femmes engagées pour améliorer les conditions de la femme et de la fille malienne.
« Je pense que c’est toujours bien de mettre les femmes ensemble pour promouvoir l’union et la sororité et pour qu’elles parlent de sujets qui les concernent et envisager des solutions » a dit Aminata Samassékou, bloggeuse et communicante.
Lors de ces goûtés, de nombreuses thématiques en lien avec les droits des femmes et des filles sont évoqués et les pistes de solution pour leur respect proposées.
Mohamed Dagnoko