Hier et aujourd’hui, le fameux dome de fer, vanté par la presse internationale a “bugé”. Tel-Aviv a été touché au cœur, le bâtiment abritant le ministère de la défense a été atteint.
Isréliens et iraniens se promettent “l’enfer” devant le regard complice des États-Unis et de la France. Sur les 193 pays membres des Nations-Unis, Israël semble être aujourd’hui le seul ayant le droit de tuer sans être inquiété.
Palestine, Liban et aujourd’hui l’Iran. Toujours premier à ouvrir les hostilités, l’État hébreux bénéficie du soutien ouvert et de la complaisance de nombreuses puissances.
Quand après avoir tiré en premier sur l’Iran sous prétexte d’empêcher ce pays de se doter de l’arme nucléaire, tuant au passage de nombreux haut gradés, on a pu entendre le président français, Emmanuel Macron prendre ouvertement partie et accusé l’Iran de porter une “grande responsabilité devant l’histoire”. Quand le président d’un pays siégeant au Conseil de sécurité des Nations-unies se précipite comme pour donner des gages à Isarël, il y a lieu de se poser des questions sur la neutralité de ce organe.
Et à sa suite, quand le président américain, Donald Trump met clairement en garde l’Iran et promet de fournir à Israël des armes jamais encore testées en situation de guerre, il faut croire que cet pays de seulement 9 millions d’habitants avec moins de 23 mille Km2 a un boulevard devant lui. Un boulevard ouvert par les pays dont il sert clairement de bras armés.
Si la Palestine est victime de l’appetit d’expension d’Israël, l’Iran lui paie le prix de son autonomie, son indépendance technologiques, militaires et scientifiques. Alors l’Iran en ce moment, n’est pas le problème d’Israël seul mais de toutes ces puissances néocoloniales pour qui tout développement passe par des accords souvent léonins avec eux et eux seuls.
Le parallèle avec la situation des pays de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel n’est pas exagéré.
Le traitement médiatique de ce conflit fait de manipulations, de mensonges et de censures a fait de convaincre de l’appui et du soutien dont bénéficie Isarël dans ces violations répétées des Droits de l’homme.
Mohamed Dagnoko
