C’est l’une des recommandations phares issue du dialogue inter-maliens qui a pris fin ce 10 mai. N’étant pas initialement prévue dans les thématiques de ce dialogue, cette question, selon le président du comité de pilotage, Ousmane Issoufi Maïga s’est « imposée » au comité par la volonté des maliens.
C’est pourtant cette question « subsidiaire » qui a ravi la vedette aux thèmes centraux même celui crucial de la sécurité.
Pour ce faire, il a été recommandé de « relire la charte de la transition ».
En plus de l’élévation au grade de général de division au moins, des colonels Assimi Goïta, Sadio Camara, Malick Diaw, Ismael Wagué, Modibo Koné et Abdoulaye Maïga, les participants ont recommandé de « susciter la candidature de Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle ».
Engagé dans un partenariat sécuritaire et économique avec le Burkina et le Niger au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), il a été recommandé de passer à la phase de confédération avant d’arriver à la fédération.
Dans ce processus de sécurisation des territoires, le renforcement des actions civilo-militaires, de la surveillance des frontières, de la dotation du Mali d’un satellite de communication et de surveillance pouvant couvrir tout le territoire, la dissolution à termes des groupes d’autodéfenses et des milices ont été des recommandations fortes.
Confronté récemment à des soubresauts religieux amenant des communautés religieuses à s’attaquer par presse interposées, les participants au dialogue, pour prévenir d’éventuelles conflits ont recommandé le contrôle de la ligne éditoriale des prêches et l’encadrement de la construction des lieux de cultes.
Enfin sur le plan de la géopolitique, il a été recommandé une collaboration avec tout État respectant les principes édictés par les autorités et un renforcement de la coopération avec les pays de l’Asie et du golfe.
Mohamed DAGNOKO