À l’issue du tout premier sommet de l’Alliance des États du Sahel, les trois pays ont décidé d’être une confédération avant l’étape de la fédération. Une décision diversement appréciée dans la capitale malienne.

À Bamako, le premier sommet de l’Alliance des États du Sahel a été très suivi sur de nombreuses plateformes. Les discours des trois présidents ont ensuite fait la « UNE » des débats dans les grins. La décision prise à la clôture du sommet d’aller à la confédération n’a pas beaucoup surpris.

Pour Amadou Kouyaté, rencontré au quartier ACI 2000 participant à une activité de citoyenneté, cette décision est loin d’être une surprise. Car selon lui, depuis la création de l’AES, il s’agit d’une confédération de fait. Ce qui vient de se dire à Niamey n’est selon lui qu’une confirmation de ce qui a toujours existé.

Avec la création de cette alliance et la mise en place d’une force conjointe au mois de mars dernier, certains estiment que la confédération va davantage aider dans la lutte contre le terrorisme mais pas que.

« Avec la confédération qui signifie destin commun, il y aura davantage d’implications de part et d’autres pour la réussite de la lutte contre le terrorisme. Aussi, la confédération va permettre la mutualisation des forces pour l’exploitation des ressources souterraines qui vont pour une fois bénéficier aux populations de l’AES » croit fermement l’observateur Oumar Traoré.

Ibrahim Ndiaye, journaliste, lui se dit surpris par la rapidité des évènements depuis la création de cette alliance. S’il se dit un peu désemparé et n’ayant pas une vraie grille de lecture par rapport à l’apport de la future confédération, il se dit quand même admiratif de la détermination des trois présidents à évoluer ensemble et leur confiance en la réussite de cette confédération.

C’est pourquoi, à défaut de pouvoir se prononcer à chaud, il prévient des défis immenses à relever et souhaite une réussite à cette union pour une paix durable au  sahel.

Au terme de ce sommet il a été convenu que le Mali assure la présidence pour une année, le Burkina va accueillir les sessions parlementaires sur la période avant le  prochain sommet prévu dans un an.

Mohamed DAGNOKO

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