Valider le parrainage pour être candidat

La course pour la succession de Macky Sall est lancée. Quatre-vingt cinq  candidatures sont examinées par la cour constitutionnelle. Déjà, beaucoup ne dépasserons pas cette première  étape des parrainages.

A ce stade, sur les 60 candidatures vérifiées et traitées seules sept candidatures ont été retenues. Il s’agit de celles de : Boubacar Camara, Dethié Fall, Cheick Tidiane Dièye, Daouda Ndiaye, Karim Wade et Habib Sy.

A côté de ceux-ci, il y a ceux qui doivent passer par l’étape des barrages. Il s’agit de régulariser des parrainages doublons.  Rose Wardini doit régulariser 31 mille voix, Idrissa Seck ancien premier ministre et Maire de Thiès doit lui régulariser 5 mille 800 voix, Sérigne Mboup 13 mille voix, le jeune député, Pape Djibril Fall doit régulariser en plus de 13 mille voix 3 régions, Aliou Mamadou Dia n’aura pas fort à faire pour ses 202 voix, Malick Gakou ne doit pas avoir du mal à régulariser ses 3 mille 449 voix, Mamadou Lamine Diallo doit régulariser 5 mille 199 voix, Mohamed Boun Dione doit faire face à ses 7 mille 8 17 voix, Serigne Diop doit cravacher dur pour régulariser en plus de 13 mille 228 voix deux régions, Aly Ngouille Ndiaye doit pouvoir s’en sortir avec ses mille neuf voix et enfin, l’ancien premier ministre sous Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye doit régulariser 18 mille 669 voix.

La cour constitutionnelle a jusqu’au vendredi prochain pour étudier les 35 dossiers restants pour pouvoir publier la liste des candidats retenus pour la présidentielle le 20 Janvier prochain.

Si l’obtention du nombre de parrainage est une étape importante du processus, il faut dire qu’elle ne garantit pas une validation de facto car les candidatures sont soumises à d’autres conditions de fond.

Les cas de Karim Wade et de Khalifa Sall qui ont validé le parrainage en 2019 mais n’ont pu compétir sont là pour témoigner.

Peu d’informations sur les cas  du tonitruant avocat El Hadj Diouf et de l’ancien ministre des affaires étrangères, Cheick Tidiane Gadio ne sont pas.

Pour le cas de l’opposant ousmane Sonko, ses partisans retient leur souffle. Son avocat, Me Clédor Ly au moment de passer devant la cour constitutionnelle avait eu un “malaise” changeant son ordre de passage.

Mohamed DAGNOKO

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