Ce ne serait pas se tromper que de dire que le président de la transition conduit les destinées du pays au pas de charge.
Trois petites semaines après avoir posé les premiers panneaux des centrales solaires de Sanankoroba, Safo et Tiakadougou d’une capacité totale de 400 mégawatt-crête, il s’est retouvé à faire de nombreuses inaugurations à Sikasso. Il s’agit selon lui, à travers ces centrales slaires d’aller « vers la souveraineté énergétique » du pays. Un autre chantier gigantesque en même temps que la reconquête de la souveraineté territoriale.
Véritable gageure car s’il est vrai que l’armée « monte en puissance », les poches de résistances se sont multipliées. Il en est de même pour la souveraineté énergétique car, à force, depuis une année, les maliens, plus particulièrement les bamakois ne savent pratiquement plus à quoi ressemble une journée avec 100% de courant.
La détermination et la volonté affichées par le colonel Goïta donne des lueurs d’espoir. Ce ne sont pas les habitants du Kénédougou qui diront le contraire eux qui viennent d’accueillir le chef de l’État dans la cité verte où, il a procédé à de nombreuses inaugurations d’infrastructures routières et sportives, à la pose de la première pierre de la toute première université de la région, aux dons de vivres et de forages.
Si les inaugurations ont succédé aux poses des premiers panneaux, reste plus qu’aux promesses succèdent les actions concrètes d’un Mali souverain en énergie.
