En vue de permettre aux populations de consommer des légumes sains, le projet SafeVEG a mis en place un kit de labélisation qui profite aux producteurs et préserve la santé des consommateurs maliens. Une réunion pour mieux positionner ces kits s’est tenue à cet effet.
Après la phase d’expérimentation et d’élaboration d’un Kit qui permet de reconnaître les légumes sains dont les provenances sont dignes de confiance, c’est la phase déploiement auprès des acteurs avant la fin du projet.
« Cette réunion c’est de voir comment encourager les producteurs et les vendeuses à payer pour la labélisation, car après le retrait du projet le flambeau leur revient donc il faut qu’ils apprennent à valoriser ce qu’ils ont » a dit Théra Aïssata Traoré, chercheure à l’Institut d’Économie Rurale
Cette rencontre de la plateforme Nakofin Sanuma ou encore légumes sains, composée de tous les acteurs vise à faire l’état des lieux, évoquer les contraintes et les solutions pour un meilleur positionnement du kit de labélisation.
« Dans ce processus de diffusion, nous avons été confrontés à des contraintes. Nous avons mis en place une plateforme légume sains et chaque fois que nous avons des contraintes nous nous rencontrons pour échanger afin de redresser la barre et corriger les mesures mis en place » dit Dr Amadou Sidibé, coordinateur du projet SafeVeg
Membre de la plateforme, l’association des consommateurs se réjoui de cette initiative.
« Pour mettre en confiance le consommateur par rapport aux produits. Nous étions inquiets de ce que les gens mangeaient sans vraiment connaitre leur provenance et ce projet vient pour corriger cela » selon Makan Fofana de l’association des consommateurs du Mali.
Avec un kits subventionné par le projet, l’objectif est de le rendre accessible à tous pour des légumes sains dans les assiettes des consommateurs maliens.
Mohamed Dagnoko